Le site britannique de Vauxhall à Ellesmere Port a vu ses investissements gelés. En France, le transfert d’une future génération de moteur essence en Hongrie inquiète le site de mécanique de Douvrin, dans le Pas-de-Calais.
Dans un communiqué publié jeudi 4 mars, FO voit dans cette décision « un signal d’alerte inquiétant ». « C’est l’avenir des usines mécaniques et brutes qui est remis en question et avec lui, celui de la production de moteurs thermiques et des composants associés, notamment les boîtes de vitesse. Les salariés de Metz, Trémery et Valenciennes sont ainsi particulièrement attentifs à l’actualité du site de Douvrin », met en avant le syndicat, majoritaire chez PSA-Stellantis.
Le groupe se dit en capacité de reclasser les salariés, mais pour l’instant rien n’est acté », tempère Olivier Lefebvre, délégué syndical central FO.
« Des accords de compétitivité ont été signés depuis sept ans en France, les salariés font des efforts. Nous ne voulons pas que la planète France soit perdue dans la constellation Stellantis », confirme dans un jeu de mots Olivier Lefebvre.
Article à retrouver en intégralité sur le site de l’Usine Nouvelle.