2 millions de véhicules électriques et hybrides fabriqués chaque année en France d’ici 2030 : « chiche ! » selon FO Stellantis

Les annonces du président de la République dans le cadre du plan France 2030 affichent de grandes ambitions pour l’industrie automobile. Pour FO Stellantis, 1ère organisation syndicale du Groupe, il faut une mobilisation immédiate et une déclinaison opérationnelle qui passe par la définition d’indicateurs, d’objectifs et la confirmation de nouveaux véhicules dans les usines terminales. Parce que ces perspectives nécessitent un engagement conjoint de l’Etat et du Groupe, FO souhaite rencontrer dans les tout prochains jours le Gouvernement et la Direction de Stellantis. 

Ne pas se contenter de décréter des objectifs chiffrés

Infrastructures adaptées et investissements à la hauteur des objectifs : l’ambition d’Emmanuel Macron pour l’industrie automobile est plus forte que jamais. Si le discours est séduisant, il faut désormais le traduire en actes, en associant les constructeurs, les salariés mais aussi l’Etat et les pouvoirs publics. Le président de la République doit lui-même donner une impulsion opérationnelle car il ne peut se contenter de décréter des objectifs chiffrés. Ce serait évidemment trop facile. 

Engagement et implication de tous les salariés

Tous les ingrédients sont heureusement réunis pour réussir. L’innovation issue des programmes de recherche et développement doivent permettre à la France de rester « une grande nation de l’automobile » à l’heure où les technologies de rupture révolutionnent la mobilité. Les gigafactory dédiées aux batteries des véhicules électriques et hybrides sont des enjeux forts au plan industriel mais aussi en termes d’emplois et d’attractivité pour les territoires. Au sein du Groupe Stellantis, l’engagement et l’implication des salariés se traduisent par une production de qualité, un faible absentéisme et un nombre d’accidents très bas. 

Cap sur la formation pour accompagner une rupture industrielle

La transition industrielle au service de la mobilité s’inscrit pleinement dans la volonté de décarboner notre industrie, notre économie et notre vie quotidienne. Grâce à notre filière nucléaire, nous avons accès à une énergie décarbonée et adaptée à la révolution de l’automobile. Entre les constructeurs, les fabricants de batteries et les acteurs de la maintenance de ces nouveaux véhicules propres, c’est une économie circulaire qui doit voir le jour. La mise en œuvre durable de ce cercle vertueux implique une formation très importante des salariés. En effet, les technologies industrielles et digitales, qui permettront demain de fabriquer 2 millions de véhicules électriques et hybrides, sont innovantes. Elles sont même en rupture avec l’appareil actuel de l’industrie automobile, fleuron tricolore appelé à s’inscrire dans la durée. 

« Avec les perspectives offertes par France 2030, l’enjeu est de renforcer la motivation des salariés à l’heure où la crise des semi-conducteurs perturbe la production et l’organisation du travail. Compétitivité, innovation, investissements sont des mots porteurs de sens pour les salariés. Ils doivent désormais se traduire en actes » résume Olivier Lefebvre, Délégué Syndical Central de FO Stellantis. « FO Stellantis entend agir sans délai pour que tous les moyens soient réellement mis sur la table en rencontrant la Direction du Groupe mais aussi le Gouvernement. Bercy doit répondre présent et être un acteur de premier plan. Comme l’a dit le président de la République, rien ne sera possible sans les constructeurs. Mais il faut compléter le propos : rien ne sera possible sans l’Etat et les collectivités » poursuit-il. 

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